Enzo et d'autres étudiants de TSE devant le logo de l'Université de Moncton au Canada

Envie de tenter l’expérience à l’étranger, mais tu hésites encore ? Retrouve dans cet article, les différents témoignages de nos étudiants actuellement en mobilité ou partis durant l’année universitaire 2024-2025 :

Jeanne, étudiante en dernière année d’ingénierie à Télécom Saint-Étienne, nous raconte son expérience au sein de Technical University of Applied Sciences Wildau, en Allemagne.

Pourquoi as-tu souhaité faire une mobilité à l’étranger ? Quel pays as-tu choisi et pourquoi ?

Jeanne : « J’ai souhaité faire une mobilité à l’étranger pour voyager, rencontrer de nouveaux lieux et de nouvelles personnes. Je suis partie en Allemagne, plus exactement à Wildau. J’ai choisi ce pays car malgré le fait que j’y sois déjà allée, je voulais découvrir une nouvelle région. »

Etudiante Jeanne devant son école en Allemagne

Comment s’est passé ton arrivée (choc culturel, langue, environnement de travail, une anecdote à raconter) ?

Jeanne : « Mon arrivée s’est très bien passée. Cela est aussi dû au fait que les personnes venant de l’étranger arrivent une semaine avant la rentrée. Nous avons donc pu avoir des réunions et un tour de la ville pour mieux nous familiariser avec l’environnement. Je n’ai pas eu réellement de choc culturel bien que malgré ce qui est dit les trains allemands ne sont vraiment pas à l’heure. Pour ce qui est des cours, j’ai été très bien accueillie par les élèves et les professeurs. »

Quels seraient tes conseils à de futurs étudiants qui souhaitent faire une mobilité à l’étranger (financement du séjour, choix de destination, choix de l’université…) ?

Jeanne : « Je vous conseillerais de bien prévoir votre budget, vous renseigner quel est le coût de la vie dans le pays et quelles sont les bourses auxquelles vous avez le droit. Pour ce qui est de la destination, choisissez un pays/ville dans lequel il y a un master qui vous intéresse et si vous hésitez entre deux, prenez celui dont la ville vous attire le plus. »

Enzo, étudiant en dernière année d’ingénierie à Télécom Saint-Étienne, nous raconte son expérience au sein de l’Université de Moncton, au Canada.

Pourquoi as-tu souhaité faire un stage à l’étranger ? Quel pays as-tu choisi et pourquoi ?

Enzo : « J’ai choisi un stage en échange à l’étranger pour découvrir de nouveaux paysages et de nouvelles cultures. Je suis à l’Université de Moncton au Canada. J’ai choisi le Canada parce que j’avais envie de découvrir la vie en Amérique du Nord. »

Comment s’est passé ton arrivée (choc culturel, langue, environnement de travail, une anecdote à raconter) ?

Enzo : « J’ai été très bien accueilli par des étudiants de l’université donc j’ai pu me repérer rapidement sur le campus et faire toutes les démarches sereinement. La province du Nouveau Brunswick est une province bilingue où l’on parle anglais et français et l’université propose ses cours en français donc il n’y a pas de problème pour la langue. »

Enzo et d'autres étudiants de TSE devant le logo de l'Université de Moncton au Canada

Quels seraient tes conseils à de futurs étudiants qui souhaitent faire une mobilité à l’étranger (financement du séjour, choix de destination, choix de l’université…) ?

Enzo : « Au préalable, il faut se renseigner au mieux sur les cours dispensés par l’établissement où vous serez. Par exemple, à l’Université de Moncton, certains cours sont donnés une année sur deux ou peuvent être donnés à différents semestres selon l’année aussi. Cela peut donc influencer la sélection de vos destinations.

Pour le financement, commencez à mettre de l’argent de côté dès que possible afin d’être confortable au moment de partir. »

Yassine, étudiant en deuxième année d’ingénierie à Télécom Saint-Étienne, nous raconte son expérience au sein de Hochschule Darmstadt, en Allemagne.

Pourquoi as-tu souhaité faire un échange à l’étranger ? Quel pays as-tu choisi et pourquoi ?

Yassine : « Voyager fait partie d’une de mes passions les plus importantes, et un échange académique me permettait une telle opportunité. De plus, étudier à l’étranger, dans une langue différente, forge les compétences en communication, en plus d’obliger à se rendre compte de la pluralité des méthodes d’enseignement, brisant la seule vision qu’on ai connu, surtout dans un parcours aussi rigoriste et institutionnalisé que le nôtre (classe préparatoire). L’Allemagne a été choisi pour son rôle dans la recherche à l’échelle européenne, ainsi que la proximité avec la France, et la prédominance de la langue allemande dans plusieurs pays d’Europe, rend cet échange plus intéressant. » 

Comment s’est passé ton arrivée (choc culturel, langue, environnement de travail, une anecdote à raconter) ?

Yassine : « Le choc culturel se révèle plus signifiant qu’on ne pourrait l’imaginer, bien que les deux pays sont voisins, notamment avec les habitudes des locaux, ainsi que leurs comportements, en plus des règles, qui sont prédominantes dans la société allemande. C’est en commençant le semestre que ce choc s’est agrandit, révélant des différences dans l’éducation. La langue quand à elle est toujours un obstacle, même un mois après mon arrivée, tant elle est différente de la nôtre, et se révèle compliquée à 

Yassine devant un bâtiment

apprendre, néanmoins l’université d’accueil propose des cours de langue, afin de faciliter notre intégration dans le pays. Quand à l’environnement de travail, l’université attend des élèves un comportement autonome, que ce soit dans le choix des cours (totalement libre à eux, gérant les éventuels collisions de cours, et crédits), jusqu’à l’organisation du travail (les TD et TP devant être préparés à l’avance et pour les TP rendus), ainsi que l’obligation de s’inscrire aux examens nous même. De même la ponctualité est importante, les élèves étant attendus 10 minutes avant que le cours commence à la salle de classe, les professeurs étant souvent arrivés bien plus tôt. L’expérience avec le Deutschbahn (l’équivalent de la SNCF) est unique, car les trains sont souvent en retard (en opposition total avec la ponctualité rigoriste des allemands), et souvent sont annulés, la plupart des personnes étant en possession du Deutschlandticket (un ticket qui coûte 59 euros par mois et qui permet d’utiliser presque tous les moyens de transports à l’échelle nationale). Il m’a même falllu une fois prendre 3 trains différents pour aller à Heidelberg (une ville qui nécessite normalement un seul train pour y aller, en raison de sa proximité avec Darmstadt), ce qui a prit trois heures au lieu d’une seule. »

Quels seraient tes conseils à de futurs étudiants qui souhaitent faire une mobilité à l’étranger à l’étranger (financement du séjour, choix de destination, choix de l’université…) ?

Yassine : « Le choix de la destination est certainement le plus important, car vivre dans un pays en décalage de nous même peut entraîner un mal être important, et aussi pour la langue, l’apprendre avant d’arriver est une priorité, ne pas la maîtriser lors de mon arrivée est déjà un regret important pour moi. Quand au financement du séjour, les bourses ne peuvent couvrir tout, alors il faut arriver à se préparer en avance. Le choix de l’université est important, surtout pour les cours que l’on souhaite choisir, ou même si on souhaite découvrir un enseignement différent. Je pense aussi que trouver un logement est une priorité, vu qu’il est plus difficile de le faire sans avoir plus d’aide de la part de son université locale, surtout qu’il est souvent possible de se faire refuser des dortoirs procurés par l’université, ce qui fut mon cas. Se renseigner sur l’éducation et la façon dont l’université fonctionne avant son arrivée permet d’éviter toute complication, et notamment de se préparer à choisir de nouveau ses cours, les cours proposés dans les sites de l’université étant parfois indisponibles une fois arrivé sur place. »